Cet article a été publié initialement sur Miss280ch.com en 2019 avant d’être dupliqué ici
Si l’on associe plus facilement Toyota et Lexus à des modèles pour bon père (ou bonne mère) de famille avec leurs motorisations essentiellement hybrides, le groupe sait nous rappeler aussi qu’il ne se cantonne pas au plan-plan. Pour ma part je l’avais redécouvert avec plaisir en essayant la petite bombinette nommée Yaris GRMN. Cette année sur le salon de Genève même si Toyota présente aussi la Corolla Trek & GR Sport ou une variante de la Yaris, ce qui me fait vibrer se trouve un peu caché à l’arrière du stand à la limite de l’espace dédié au Sport, c’est la nouvelle Toyota Supra, enfin présentée en Europe sans camouflage. Et du côté de Lexus l’excitation est provoquée par le concept Lexus LC Convertible et la RC F Track Edition.
Retour de l’icône Supra
Si les plus puristes restent un peu mitigés à propos de la nouvelle Supra à cause de sa plateforme partagée avec BMW, j’étais pour ma part assez impatiente de pouvoir l’approcher pour mieux juger de son gabarit, de son aérodynamique et de son intérieur.
Je dois dire qu’après avoir fait le tour du véhicule au salon de Genève, je suis assez séduite par la proposition (quelle surprise!). Sans aucun doute cette nouvelle Supra va pouvoir apporter du plaisir de conduire. Ses proportions indiquent clairement qu’elle a des prédispositions à jouer, et puis franchement on manque quand même un peu de renouveau du côté des coupés sportifs (Nissan ne semblant plus renouveler la Z, il ne reste que la 718 Cayman chez Porsche, mouais…).
Du coup retrouver une Toyota Supra équipée du 6 cylindres en ligne de BMW développant 340 ch et 500 Nm (de 1600 à 4500 tr/min) fait du bien au moral. La carrosserie, et son design un peu particulier, est sans aucun doute signée Toyota. Pour le reste, il est vrai que quand on repasse à l’intérieur on est immédiatement projeté une nouvelle fois dans l’univers BMW à quelques détails près (une grosse partie de la console centrale est empruntée à BMW). En dehors de la position de conduite à ras du sol, j’ai l’impression d’être dans la série 2 qui traîne dans mon garage. Au moins on ne peut pas dire que les finitions ne sont pas digne d’une allemande 😉
Mais il n’y a que sur la route et sur la piste que l’on pourra réellement juger de cette nouvelle génération de Supra. Il faudra encore attendre un moment pour avoir l’opportunité de la conduire. Petite information en passant, le quota de Supra pour l’année s’est vendu en quelques jours, les réservations pour un modèle livrable en 2020 s’ouvriront plus tard dans l’année.
Lexus RC F Track Edition
Si 95% des véhicules Lexus vendus en Europe le sont en hybride, il reste quand même 5% des ventes qui s’orientent vers d’autres motorisations, parmi ces motorisations thermiques on trouve le V8 atmosphérique de la marque. La LC 500 mais aussi la RC F sont équipées de ce V8 5.0l bien sympathique, j’avais d’ailleurs eu l’occasion de tester la RC F dans sa génération précédente sur le circuit de Fontange.
La lexus RC s’est restylée fin 2018, et le salon de Détroit était déjà l’occasion de présenter les évolutions de la RC F et de sa version Track Edition qui profitent du savoir-faire de Lexus en compétition super GT. Au tour de l’Europe de les découvrir sur le salon de Genève.
Pour cette version piste, la lexus RC F s’allège encore, plusieurs pièces sont donc remplacées par des éléments en carbone ou composite pour gagner encore 70 à 80 kg par rapport à la RC F. Un aileron fixe vient remplacer le spoiler, des freins carbone céramique et de nouvelles jantes viennent aussi en remplacement pour un gain de performance mais surtout de poids.
La Lexus RC F Track Edition reçoit également des changements côté échappement avec des silencieux et sorties d’échappement en titane, qui en plus de l’allègement doivent donner une sonorité plaisante à la bête.
Si la puissance du moteur n’évolue pas par rapport à la RC F, 464 ch et 520 Nm, c’est une foule de petits réglages et d’améliorations variées qui jouent sur les performances de cette finition plus sportive mais qui conserve toujours son raffinement intérieur. Du sport oui mais du sport chic, on est chez Lexus…
Concept Lexus LC Convertible
Je confirme ce que je disais déjà lors de sa présentation au salon de Détroit (voir l’article), Lexus sait faire des objets roulant hautement désirables. D’ailleurs si je ne savais pas avant le salon qu’il s’agissait d’un concept, j’aurais pu croire qu’il s’agissait déjà d’une version commercialisée tant le projet semble abouti.
Alors oui le design chez Lexus (comme chez Toyota) est toujours assez particulier, mais pour ceux qui y sont sensibles (comme moi), la LC coupé est déjà un bijou, mais dans sa version cabriolet elle offre encore plus de charme.
Franchement je me projette sans mal à son volant, roulant cheveux au vent sur la route côtière entre Monterey et Pebble Beach… et en général c’est à ce moment là que mon téléphone sonne et que le retour à la réalité est un peu brutal.
En Bref
Toyota et Lexus nous offrent à Genève une autre facette de leur savoir-faire. Au-delà du développement de motorisations hybrides de qualité, les deux marques nous rappellent qu’ils savent aussi faire des modèles sportifs à l’aise à la ville comme sur la piste, mais aussi des voitures désirables qui invitent à repenser notre manière de nous déplacer.
Mais en attendant ils sont aussi dans le concret avec d’un côté la Toyota Corolla qui signe un retour attendu et le lancement du Lexus UX.